Pourquoi je suis devenue agricultrice

Une envie de liberté, une envie de changer le monde à mon échelle et l’appel de la nature.

Voici les 3 principales raisons de mon installation.

Depuis petite j’avais ce désir de travailler pour moi, pouvoir faire évoluer les choses comme je le veux et quand je le veux en toute autonomie.

J’ai toujours baigné dans ce milieu. Être agricultrice, c’est plus qu’un métier, c’est vouloir transmettre aux gens l’envie de manger de bons produits, de cuisiner, de faire attention à l’origine de ce que l’on achète. J’aime beaucoup le terme conso acteur, plutôt d’attendre que le monde change on peut tous à notre échelle faire de petits pas pour un monde plus respectueux de l’environnement. 

Pourquoi j’ai choisi l’agriculture biologique

Pour pouvoir agir. Tous les météorologues alarment sur la situation du réchauffement climatique. Maintenant que le constat est fait il faut agir.

Pour prendre les choses en main, pour créer le monde que l’on veut et pouvoir imaginer un monde plus durable pour demain et pour les générations à venir.

Mon parcours professionnel

Je m’intéressais depuis toujours à la nature, mais je n’avais jamais envisagé l’agriculture comme métier. Il faut aussi dire que même à la campagne le métier d’agriculteur est souvent vu comme un boulot pénible, réservé à ceux qui sont incapables de faire autre chose.

J’ai donc fait des études : un DUT Gestion administrative et Commerciale, une licence Enseignement et social puis je me suis aperçue que le contact avec la nature me manquait.

Après avoir eu mes diplômes j’ai de ce fait travaillé pendant un an avec mon père qui est aussi agriculteur et je me suis prise au jeu. Le métier d’agriculteur n’est pas un métier facile, il faut sans cesse s’adapter à la météo, aux ventes…Mais il est aussi très riche, on pourrait croire que ma vie se résume à avoir de la terre sous les ongles mais c’est bien plus que ça. Le métier d’agriculteur requiert des compétences diverses et diversifiées : communication, management, comptabilité, agronomie… c’est aussi ce qui rend le quotidien si intéressant. La routine, on ne connaît pas.